MAINTENANCE EN RÉGIONS ©DR ©DR Bio-Scan Mobile se déplace partout. Cet ensemble comprend un système BIO-SCAN Light ainsi qu’un chariot mobile avec support de fixation pour le scan dotée d’une batterie intégrée et un témoin de charge (temps de charge de 4H et autonomie de 8H avec lampes 2 X 33W). BIO-SCAN 3D, l’arme absolue pour les espaces et surfaces : ce système désinfecte du sol au plafond, sur 360° l’ensemble des surfaces et des espaces traités en un temps record (pour un bureau de 20 m2, en moyenne 10 minutes et pour une Premier robot de désinfection par UV-C ©DR Bio-Scan, 3D Mini salle de réunion de 50 m2, en moyenne 20 minutes). Ateliers industriels et salles peuvent être traités à tout moment de la journée ou de la nuit, très rapidement et sans chimie avec un modèle économique beaucoup plus raisonnable qu’avec les traitements chimiques. BIO-SCAN 3D est équipé de toutes les sécurités nécessaires. À travers cet ensemble de systèmes complémentaires avec de multiples applications, BIO-UV Group est désormais en mesure d’adresser l’ensemble des besoins de l’industrie ! Un robot de désinfection par UV-C commercialisé dès avril 2021 Dans le cadre du développement de sa division Surfaces & Espaces, BIO-UV Group a également initié une collaboration avec Kompai Robotics pour la conception et la fabrication d’un robot de désinfection. Développée à partir de la solution BIO-SCAN 3D, cette 1 ère version robotisée sera commercialisée en avril 2021. Elle permet de désinfecter par ultraviolets (UV-C), sans aucune intervention humaine, tous les espaces et surfaces, du sol au plafond, et ainsi éliminer les virus et bactéries présents. Après une programmation adaptée à l’espace à traiter, ce robot muni d’un laser de navigation, de caméras et capteurs peut naviguer dans un espace donné en toute autonomie et contourner tous les obstacles. Un concept ingénieux, fruit de la collaboration entre les équipes des deux entités et du partage d’un savoir-faire et d’une expérience éprouvées et certifiées ! ● Benoit Gillmann 38 IMAINTENANCE & ENTREPRISE • N°662 • Mai - Juin - Juillet 2021
MAINTENANCE EN RÉGIONS ÉCONOMIE D’ENERGIE 4.0 Il est devenu presque banal de dire que la détection de fuite sur réseau d’air comprimé peut rapporter gros ! Qui n’a déjà vu ces tags indiquant la présence d’une fuite sur un réseau ? Et après ? Ben plus rien … faute d’un plan d’action digne de ce nom. Photo ciblée détaillée du problème pour documenter la réparation future © DR Benoit Degraeve Sales manager SDT Ultrasound Solutions Et pourtant … cette tâche bien exécutée en prenant en compte « chasse et réparation » devrait constituer une priorité absolue quand on sait que les fuites « consomment » 30 à 40 % du volume d’air produit ! Ces chiffres parlent d’eux-mêmes, un plan de chasse aux fuites planifié s’impose car il contribue directement à la réduction de l’empreinte carbone et permet des économies d’argent substantielles. Mais alors pourquoi me direz-vous ce sujet reste-t-il encore et toujours d’actualité, pourquoi les choses ne changent-elles pas facilement sur le terrain ? Parce que les acteurs ne mettent pas en place un plan de bataille approprié incluant achat, formation, chasse et réparation. L’utilisation d’un détecteur d’ultrason est le Informations documentées et détaillées du défaut et de la réparation à effectuer moyen le plus répandu pour localiser une fuite. Outil, peu coûteux, intuitif grâce à l’écoute, simple de mise en œuvre, il offre un rapport qualité prix/performance reconnu depuis de nombreuses années pour autant qu’il réponde à quelques principes de base : détecter c’est bien, mais localiser et mesurer avec précision c’est mieux. Parce que mesurer c’est aussi savoir, parce que l’ère du numérique le permet, des applications payantes et gratuites ont vu le jour. Elles permettent le rapportage et dans certains cas le calcul des gains approximatifs d’une campagne de chasse aux fuites. Plus récemment des caméras acoustiques sont apparues sur le marché. Plus onéreuses, elles sont aussi plus pratiques à l’usage et permettent une détection à très grande portée ainsi que la visualisation d’une fuite sur écran couleur, dans le meilleur des cas. L’ÉVENTAIL DE SOLUTIONS EST LARGE ! ALORS QUOI ? En fait, qu’il s’agisse des prestataires de services ou des techniciens de maintenance, le travail le plus conséquent à réaliser n’est pas tant la localisation des fuites mais plutôt l’édition d’un rapport clair permettant à l’équipe en charge du colmatage des fuites, sources d’Euros perdus, de mener des actions rapides et efficaces. Le reste est affaire de répétition et de communication : • Bien souvent un réseau d’air comprimé est sollicité 24h sur 24 et si « fuite qui disparait amasse Euros », tôt ou tard d’autres fuites sur réseaux apparaîtront. Il est donc primordial d’effectuer plusieurs chasses aux fuites dans l’année. • La communication interne des gains globaux réalisés grâce aux « chasses » aidera à les valoriser. Une bonne communication interne permet une prise de conscience par d’autres départements et valorise l’apport préventif du maintenancier qui ne sera plus seulement vu comme le pompier de service qui perturbe la production. En résumé, l’échec de l’implémentation d’un plan efficace de réductions de coûts d’énergie liés au gaspillage de l’air comprimé n’est pas à imputer à la technologie. Elle offre des solutions efficaces, à la portée de toutes les bourses, des plus fournies à celles qui le sont bien moins. Le vrai problème repose comme souvent sur la volonté de mettre en place un plan durable, englobant chasse aux fuites ET feuille de travail documentée. Encore une histoire de culture d’entreprise en somme, de celle qui implique base et sommet et, réciproquement ! ● Benoit Degraeve KPI LEAKReporter comparant le nombre de fuites détectées versus nombre fuites réparées MAINTENANCE & ENTREPRISE • N°662 • Mai - Juin - Juillet 2021 I39
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