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Maintenance & Entreprise n°631

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Pratique

Pratique Maintenance préventive > La détection ultrasonore à la portée de tous pour une meilleure compétitivité D’origine belge, SDT est une PME familiale présente sur le marché international des secteurs industriels et maritimes, vouée au développement, à la fabrication et à la commercialisation d’instruments de diagnostic par la mesure ultrasonore. Un partenaire essentiel de la compétitivité industrielle. Aujourd’hui, SDT International assure en direct sur le marché français les ventes de sa gamme SDT200 et 270, le service après-vente et les formations d’implémentation ou certifiantes. «Notre mission est de veiller à mettre à disposition de nos clients et revendeurs des services et produits compétitifs répondant à des critères stricts en matière de qualité de fabrication, de robustesse et de performance », nous explique André Degraeve, Directeur Général de SDT International. Pionnier technologique dans son secteur, SDT est en effet considérée comme une entreprise proposant les produits les plus performants dans le domaine de la détection ultrasonore « car nous repoussons en permanence les limites de la technologie ». « Notre vision, et objectif, c’est de nouer des relations de collaboration avec nos clients afin de créer une communauté mondiale d’inspecteurs compétents », confie encore M. Degraeve, poursuivant : « Ensemble nous explorerons de nouvelles idées pour améliorer les pratiques actuelles et trouver de nouveaux domaines d’application. » SDT affiche clairement son ambition : « En visant l’excellence, devenir leader de marché en restant à l’écoute des besoins de ses clients. Nos instruments de mesure sont et resteront innovants, efficaces, précis, robustes, fiables, financièrement abordables et faciles à utiliser. » Une véritable profession de foi, confirme André Degraeve : « Respect, flexibilité et simplicité sont les principales valeurs qui guident nos actions. » SDT à l’écoute de ses clients depuis 40 ans L’histoire de SDT est celle d’une persévérance couronnée de succès. Victime de la crise pétrolière qui a frappé l’Europe dans le dernier quart du siècle dernier, Joseph-Henri Degraeve s’est jeté résolument dans l’aventure des ultrasons en 1975. Armé de sa volonté pour seul bagage, travailleur acharné, entrepreneur dans l’âme, Joseph-Henri était aussi passionné par la technique. Vendeur hors pair, ce qui n’est pas incompatible avec la technique, il adorait par-dessus tout convaincre ses interlocuteurs. Encore aujourd’hui, nombreux sont ceux qui se souviennent de son enthousiasme devenu légendaire. Il passait l’essentiel de son temps sur le terrain au contact des industriels, clients et prospects. Là où son empathie et son imagination fertile ont engendré les meilleures solutions aux besoins de ses clients. C’est riche de cette expérience qu’il se lança dans la conception et la fabrication de sa propre gamme de produit au début des années 80 : des détecteurs d’ultrasons destinés à la maintenance des outils de production. A ce moment-là, ses deux fils l’ont rejoint et sa société ainsi que les instruments ont pris le nom de SDT. Bientôt le marché belge ne contente plus l’enthousiasme du trio qui, à travers un distributeur ou une filiale, gagne la France, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suisse, les pays scandinaves et l’Italie. En quelques années, les Etats-Unis, le Canada, la Corée, le Japon, l’Afrique du Sud et d’autres pays complète un réseau qui s’étend aujourd’hui dans plus de 50 pays industrialisés. « A travers le monde, une chaîne de plus de 300 personnes à l’écoute des industriels assure la promotion de solutions efficaces et génératrices d’économies ». Les applications de détection ultrasonore sont multiples. Sur terre comme sur mer, ces instruments de mesure, capteurs dédiés et logiciels sont destinés aux contrôles d’étanchéité, à la détection de fuites sur réseaux divers, à la surveillance d’ensembles mécaniques et hydrauliques ainsi qu’à la détection de défectuosités sur équipements électriques. Soucieuse de conserver sa position à la fine pointe de la technologie et dans le domaine de la maintenance industrielle, SDT investit une grosse part de ses revenus dans la recherche, l’amélioration des performances de ses instruments et dans le développement de nouvelles technologies. Elle contribue aussi largement à la diffusion de la détection ultrasonore ainsi qu’à la formation de ses utilisateurs. Si cela n’est pas de la persévérance… Une meilleure maintenance pour accroître la productivité Le fonctionnement optimal et le rendement de toute unité de production sont directement liés à l’efficacité de la maintenance. Mais les directeurs de sites de production sont de plus en plus contraints de justifier toute dépense de fonctionnement et d'investissement et, le plus souvent, de les réduire. La maintenance ne fait pas exception. 22 Juillet-Août-Septembre 2013 - N°631

Si la grande majorité des dirigeants est convaincue de la valeur ajoutée apportée par la maintenance et de son caractère incontournable, peu sont en mesure d'en estimer la contribution réelle à la performance de leur entreprise. De même, peu sont capables d’identifier les coûts réels de non-maintenance, c'est-à-dire de non efficacité, du manque à gagner résultant des défaillances d’équipements que la maintenance prédictive - entre autres - a pour but d’éviter. « C’est toute la partie cachée de l’iceberg, celle qui crée la plus grande part du différentiel que chaque dirigeant voudrait le plus réduit possible entre la capacité théorique de production et la capacité réelle. » Effet positif de la crise actuelle, elle oblige à considérer le poste maintenance en termes de profits plutôt que de dépenses. « Quand les investissements lourds ne sont plus de mise, reste à optimiser le pilotage et la gestion de la fonction maintenance afin de maintenir voire accroître la compétitivité de l’entreprise dans un contexte difficile », développe M. Van Impe. « Dans ces circonstances, un programme de maintenance prédictive – on dit aussi prévisionnelle - des installations de production s’avère une des priorités décisives et stratégiques ». Les coûts induits par une maintenance non optimisée sont élevés : les pertes de production résultant de la défaillance impromptue d’équipements ou de la baisse du rendement de production, la surconsommation énergétique, le surcoût du remplacement systématique d’éléments… Autant de facteurs de coûts qu’un programme de maintenance prédictive permet de réduire. Prévenir la défaillance avec la détection ultrasonore La maintenance prédictive a pour but d’intervenir sur un équipement durant son exploitation de manière proactive et non invasive pour repérer et identifier une dégradation naissante avant la défaillance. Par le suivi périodique d’indicateurs de surveillance, elle permet de réduire et de planifier les interventions ainsi que les arrêts. Ce mode proactif peut regrouper quatre technologies complémentaires en fonction des applications visées : l’analyse vibratoire, la thermographie, l’analyse des lubrifiants et la détection ultrasonore. La méthode ultrasonore est basée sur la mesure des signaux ultrasonores puis leur conversion en sons audibles. Ces signaux ultrasonores (sons en haute fréquence et non audibles) sont émis par des machines en fonctionnement, des fuites internes sur équipements et des fuites externes sur circuits. Elle est intuitive, simple d’utilisation et particulièrement efficace pour la détection précoce des défauts. « C’est la seule technologie qui offre un panel d’applications aussi varié et efficace », rappelle M. Degraeve. Juillet-Août-Septembre 2013 - N°631 23

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