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Maintenance & Entreprise n°619

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L’année de la maintenance : Innovations produits & services

Focus Produits

Focus Produits préventifs > Surveillance de pompes Un outil multifonction KSB vient de lancer une nouvelle unité de surveillance de pompes qui a la particularité de regrouper plusieurs fonctions. Le PumpMeter regroupe en effet des capteurs de pression et un module d’analyse avec affichage directement monté sur la pompe. Ce système enregistre et analyse les pressions d’aspiration et de refoulement ainsi que la pression différentielle et la hauteur manométrique. L’appareil indique en alternance les grandeurs mesurées et calculées sur un écran d’affichage convivial. La plage de fonctionnement de la pompe est visualisée par sa courbe caractéristique. L’exploitant peut ainsi voir, en un clin d’œil, si la disponibilité de la pompe est menacée et si celle-ci fonctionne de façon optimale et au moindre coût énergétique. Par ailleurs, le PumpMeter analyse les caractéristiques de fonctionnement déterminées, établit un profil de charge et signale à l’exploitant si l’emploi d’un variateur de vitesse lui permettrait de réaliser des économies d’énergie. L’appareil est monté et paramétré sur la pompe en usine ; sa mise en service est donc aisée. En outre, il facilite la mise en route de la pompe et de son variateur de vitesse, même monté ultérieurement, car les caractéristiques de service de la pompe sont affichées en permanence. n DR > Télésurveillance Surveiller les machines sans câblage WIN (Wireless Information Network) de la société Werma est un système MDA simple, un kit composé d’une unité maître et de 3 colonnes lumineuses équipées chacune d’un module esclave qui permet de contrôler jusqu’à cinquante machines de fonctions et de générations différentes. Ce système WIN sans fil permet de centraliser la surveillance des machines, par ondes radio. La distance de réception du signal entre l’unité maître et ses esclaves est de 300 m. En intérieur, la distance peut être réduite en fonction de la structure du bâtiment. La bande de fréquence utilisée est 868 MHz. Chaque unité esclave fait également office de « répéteur ». La distance couverte est ainsi considérablement élargie. Le logiciel fourni permet de rechercher les erreurs, d’analyser les productivités… L’utilisateur décide lui-même des données des machines qu’il souhaite analyser et contrôler. Il adapte librement les désignations des états aux différents niveaux de signalisation dans le logiciel et il peut recourir à différents modules d’analyse et de contrôle. n DR > Contrôle des débitmètres sur site Le bon équilibre entre maintenance et métrologie Le contrôle des débitmètres sur site entre deux étalonnages est conseillé si le point de mesure est critique, pour rapidement s’assurer du bon fonctionnement, ou encore pour allonger la périodicité des étalonnages. Endress+Hauser a développé un outil spécifique pour le contrôle des débitmètres en cours de process, un simulateur, appelé Field- Check. En simulant les signaux du capteur, cet outil permet de tester et d’évaluer le comportement d’un matériel. Grâce à ses procédures de contrôle, il peut également tester le bon fonctionnement des débitmètres, que ce soit pour répondre aux critères internes ou aux exigences réglementaires. Le contrôle et les résultats de tests obtenus avec FieldCheck peuvent ensuite être stockés et imprimés, par exemple la certification par les organismes de contrôle. Cet outil peut être utilisé pour simuler les conditions de fonctionnement en s’affranchissant du débit réel de liquide, sans interrompre le process ni démonter les appareils. La simulation de dysfonctionnement et le fonctionnement en dehors des valeurs limites peuvent également être testés. Le temps d’immobilisation de la mesure correspondant à la simulation et à la prise en compte des résultats est d’environ 10 minutes. Les techniciens Endress+Hauser utilisent quotidiennement cet outil dans le cadre des contrats de service que l’entreprise honore au quotidien auprès de ses clients. n DR 36 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010

La formation Le « oui, mais… » des entreprises Les entreprises reconnaissent les avantages des formations professionnelles qui leur apportent une main-d’œuvre plus qualifiée et plus fidèle. Cependant, des obstacles demeurent en termes de coûts, de temps et de logistique. Une étude intitulée GoTo- Training et publiée par Citrix en début d’année dévoilait l’importance que les salariés et les employeurs français accordent à la formation professionnelle sur leur lieu de travail. Près de 90 % des salariés français interrogés pensent que ces opportunités de formation sont importantes pour leur carrière et plus de la moitié (54,2 %) affirment même qu’ils prendraient en compte cet avantage dans la recherche d’un nouvel emploi. Plus de 80 % des employeurs, dont la plupart sont issus du secteur privé, partagent ce point de vue et considèrent les formations comme importantes, voire très importantes. Mais ils ont également pointé du doigt des obstacles parfois rédhibitoires qui entravent leur capacité à proposer des stages, notamment leurs coûts (26 %). L’étude GoToTraining, qui a porté sur 308 entreprises et 1 000 salariés, révèle que l’investissement dans le développement personnel des travailleurs est la première préoccupation de formation dans la plupart des entreprises. À la suite de ces formations, les bénéfices les plus visibles sont l’augmentation des compétences du personnel (39 %) et l’amélioration de leur moral et de leur loyauté (19,4 %). Alors que la tendance en matière d’offre de formation dans les entreprises est à l’augmentation, les salariés ont été prompts à exprimer leur frustration sur de nombreux aspects des formations professionnelles qui leur sont dispensées. Ils ont en particulier souligné le manque de compétence des formateurs (23,4 %), les sessions obligatoires avec des contenus sans intérêt (22,9 %) et les informations Une étude européenne obsolètes (16,6 %). De plus, les déplacements vers les centres de formation sont souvent considérés comme des sources de désagrément (15,7 %). Sans surprise, la majorité des formations se donne sous forme de cours magistraux (37,7 %). Quelque 22 % des formations sont disponibles sur papier (guides à emporter chez soi, brochures) et presque 11 % des employeurs proposent désormais à leurs collaborateurs des formations en ligne (en temps réel et archivées). Afin d’augmenter l’efficacité des formations, les chefs d’entreprise et dirigeants se concentrent sur les compétences relationnelles et 20,8 % d’entre eux affirment qu’ils s’assurent que le contenu et les sujets soient pertinents, opportuns et susciteront des échanges (13,3 %). La majorité des formations organisées par les entreprises françaises visent les améliorations des compétences au travail (40,5 %), les compétences techniques (21,4 %) ainsi que des sessions d’accueil (11,8 %). n S. B. Le potentiel des formations en ligne L’étude fait partie d’un sondage plus large mené par Citrix GoToTraining en Europe auprès de plus de 1 100 entreprises et 4 300 employés en Grande-Bretagne, en France et en Allemagne. Les résultats furent globalement similaires dans les trois pays, avec 82 % des Britanniques et 80 % des Allemands considérant les opportunités de formation comme vitales au développement de leur carrière, et 88 % des entreprises britanniques et 70 % des entreprises françaises affirmant porter beaucoup d’attention aux formations. « Cette enquête révèle l’importance qu’accordent à la formation les entreprises et les salariés en Europe et met en exergue plusieurs problèmes qui affectent le nombre et la qualité des formations dispensées. Les employeurs français, allemands et britanniques reconnaissent les avantages des formations : les employés sont plus qualifiés et plus loyaux, mais les dépenses, le temps, la logistique et les problèmes de ressources constituent des freins », commentait Andrew Millard, le directeur du e-Commerce Citrix Online. « Les formations en ligne constituent des solutions attrayantes puisque les entreprises peuvent organiser les cours rapidement et à peu de frais et les proposer à un plus grand nombre de collaborateurs. Si le contenu des formations est pertinent, si la formation engage à la discussion et si le retour des employés formés est analysé, les sociétés européennes peuvent être certaines de satisfaire les requêtes des employés. » (Rens. : www.gototraining.com) Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619 37

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