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Maintenance & Entreprise n° 648

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Les formations en maintenance p.27

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SOLUTIONS FOCUS SUR LA MAINTENANCE DES APPAREILS SOUS PRESSION l’AM du 15 mars 2000 ainsi qu’une trentaine d’autres arrêtés ministériel et des régimes dérogatoires dans l’exploitation des ESP. L’objectif de ce nouvel arrêté est de fixer le contenu des opérations de contrôles des ESP en service obligatoires, selon le type d’équipements et selon le choix retenu par l’exploitant. Avec deux possibilités : soit le contrôle des ESP selon le régime général fixé par l’arrêté, soit l’établissement d’un plan d’inspection (PI). Le PI définit les actions minimales de surveillance à réaliser pour qu’un équipement fasse l’objet d’un examen complet dans l’intervalle séparant deux requalifications périodiques ou l’intervalle entre la mise en service et la première requalification périodique. M.E. : Quels sont les enjeux de la maintenance des appareils sous pression ? F.B. : Le Groupe Institut de Soudure, avec son expérience, propose des solutions pour aider les exploitants à mettre en place de tels plans d’inspection. Jusqu’à maintenant, seuls les exploitants disposant d’un service inspection reconnu (SIR) étaient autorisés à définir, sous certaines conditions, la périodicité et le type de contrôles pour le suivi réglementaire de leurs ESP. Les autres devaient procéder à des inspections dont la périodicité était définie dans l’arrêté ministériel. Dorénavant, tous les exploitants auront la possibilité de mettre en place des plans d’inspection (PI), sous réserve de publication d’un guide de rédaction de ces PI correspondant aux conditions d’installation et d’exploitation de l’équipement. M.E. : Sur quels points de vigilance les professionnels de la maintenance industrielle doivent-ils être attentifs ? F.B. : Les professionnels de la maintenance industrielle doivent être attentifs aux nouvelles exigences et périodicités selon les catégories d’équipements et selon le choix retenu. Ils doivent également prendre connaissance des abrogations de certains régimes dérogatoires. M.E. : Quels conseils pouvez-vous donner aux professionnels de la maintenance industrielle ? F.B. : Dès aujourd’hui, nous proposons des prestations pour orienter les industriels dans leur choix. Nous les accompagnons pour mettre en place les contrôles règlementaires sur leurs équipements sous pression. « Le Groupe Institut de Soudure, avec ses différents métiers, propose une offre complète aux exploitants pour la mise en œuvre des opérations de contrôles sur les équipements sous pression. » M.E. : Quels services concernant la maintenance des appareils sous pression proposez-vous ? Quels sont leurs atouts par rapport à ceux de vos concurrents ? F.B. : Le Groupe Institut de Soudure, avec ses différents métiers, propose une offre complète aux exploitants pour la mise en œuvre des opérations de contrôles sur les équipements sous pression. Le Groupe est aussi membre de l’ASAP (Association de la sécurité des appareils à pression), Organisme Habilité (OH) pour prononcer les différentes opérations de contrôles règlementaires sur les ESP. M.E. : Quelles activités organisez-vous pour attirer les jeunes dans cette filière ? F.B. : Le Groupe Institut de Soudure possède un département Recherche et Éducation à Yutz (Moselle). Notre école forme des techniciens et des ingénieurs spécialisés en soudage. De plus, nous proposons des formations répondant aux attentes des industriels. Nos formations s’adressent à des soudeurs, techniciens et ingénieurs – chacun peut trouver une formation adaptée à son besoin. Ces formations qualifiantes et diplômantes ouvrent l’accès à des emplois avec un taux d’embauche supérieur à 90 %. L’insertion professionnelle est pour le Groupe une priorité, en particulier celle des jeunes et des demandeurs d’emploi. Nous avons développé dans ce sens des formations en alternance, en soudage, en contrôle non destructifs, en tuyauterie ou en chaudronnerie. M.E. : Quelles actions menez-vous auprès des professionnels de la maintenance des appareils sous pression ? F.B. : Le Groupe Institut de Soudure organise des journées techniques pour informer les professionnels sur les évolutions réglementaires et les nouvelles technologies de contrôle. Lors de ces journées, les industriels échangent ensemble sur leurs activités et enrichissent ces journées en partageant leur retour d’expérience dans l’exploitation et les contrôles sur les ESP. M.E. : Quelles sont les innovations pour la maintenance des appareils sous pression ? F.B. : Les technologies de contrôle en service connaissent, depuis ces dernières années, de nombreuses évolutions dans les techniques mais aussi dans leur facilité de mise en œuvre. Par exemple, nous disposons d’outils pour l’inspection des zones difficiles d’accès à l’aide de drones munis de caméras, 14 IMAINTENANCE & ENTREPRISE • N°648 • Janvier 2018

FOCUS SUR LA MAINTENANCE DES APPAREILS SOUS PRESSION SOLUTIONS © DR Inspection visuelle de la sphère avec un drone d’endoscopes 3D avec caractérisation et reconstitution dimensionnelles des indications en imageries 3D. Pour la recherche et la détection de corrosion, nous proposons la technologie PSIS pour le contrôle de corrosion au niveau des zones de supportage de tuyauteries, ou encore la technologie ondes guidées sur les lignes de tuyauteries enterrées ou calorifugées. Le Groupe utilise également des technologies de contrôles alternatives à la gammagraphie, telles que le contrôle rapide de soudures par ultrasons Phased Array, avec des moyens robotisés pour un contrôle en continu et à moindre coût, ou encore la technologie PEC (Pulsed Eddy Current) pour les mesures d’épaisseurs sous calorifuge. M.E. : Pouvez-vous donner un exemple d’application de contrôle d’un équipement ? « Par exemple, nous disposons d’outils pour l’inspection des zones difficiles d’accès à l’aide de drones munis de caméras, d’endoscopes 3D avec caractérisation et reconstitution dimensionnelles des indications en imageries 3D. » F.B. : Sur un site pétrochimique, nous avons été mandatés pour une requalification périodique d’une sphère de stockage. En accord avec le Groupe Institut de Soudure, l’exploitant a procédé à une inspection visuelle avec une méthode conventionnelle suivant l’arrêté du 15 mars 2000, à l’aide d’échafaudages intérieurs et extérieurs. Nous avons effectué plus de 500 points de mesures d’épaisseurs par ultrasons manuellement. Ensuite, l’exploitant a souhaité tester de nouvelles technologies. Après démontage des échafaudages, nous avons effectué les inspections visuelles intérieures et extérieures de la sphère avec des drones. Ensuite, un robot équipé de porteur a réalisé des mesures d’épaisseurs par l’intérieur de la sphère en continu (et non de façon ponctuelle comme nous l’avions fait manuellement). Puis l’épreuve hydraulique de requalification a été suivie en même temps par émission acoustique afin d’étudier l’atténuation du revêtement extérieur de la sphère (ignifuge) et d’envisager la possibilité de mettre en œuvre un tel essai sur des ESP revêtus sous pression de gaz. Résultats : l’interprétation des résultats avec les nouvelles technologies et la méthode conventionnelle n’a pas mis en évidence d’écarts. Par conséquent, notre client mettra en œuvre ces nouvelles technologies pour une seconde sphère en 2018. Sans le coût des échafaudages et en diminuant l’immobilisation de l’équipement d’une dizaine de jours. Propos recueillis par Valérie Brenugat MAINTENANCE & ENTREPRISE • N°648 • Janvier 2018 I15

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